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Affichage des articles du juillet, 2023

32. Pariiiis et l'échappée belle du mois d'août

     De retour chez maman dans notre village de Provence. J’ai vu ma meilleure amie Valentina (Val), on a passé une soirée dans un bar où il y avait une barre de pole dance… Obligée de faire mon show, le DJ qui fait une annonce, y’avait 20 personnes dans ce bar et ça fait du bien d’avoir eu un moment scène depuis mon retour. Un autre soir c’était en boîte à la Villa Bivona avec ses amis et son mec (comme d’hab ils s’engueulent pour des broutilles…). Je n’ai pas beaucoup dansé, j’étais déçue de la qualité du son. Trop habituée à celui de Showgirls qui était parfait. J’ai envoyé un paquet de CV et de lettres de motivation à des entreprises sur Paris. Pourquoi Paris, bonne question…        J’ai fait un entretien téléphonique d’une heure pour un poste de secrétaire, rue de la Paix (paye ton Monopoly), pour organiser des séjours pour des riches. Logée les trois premiers mois. Impecc ! Bon le gars a fait une réflexion un peu louche au tel mais je n’ai pas tilté plus que ça, je monte à

31. Rien. Puis tout.

     Deux jours de rien. Assise dans les avions, dans les aéroports, seule, avec ma peine d'avoir quitté ce que j'appelle "le début de ma vie". Changement de rythme, de gens, de climat, je retrouve mon grand frère à la gare de Marseille, avec ma grande tante. Ça fait du bien de le voir ! On n'a pas évoqué le sujet ni de mes tatouages, ni de mon travail en NZ, mais on s'entend bien, sans tension apparente et on se marre. J'ai rencontré ma nièce Emma. Je ne suis pas très bébé, je m'ennuie vite et je ne trouve pas ça très beau. Vivement qu'elle grandisse qu'on puisse discuter !      Jet lag... Il fait chaud dans ce pays... Je me réveille dans la nuit et je passe du temps sur le balcon. Clear sky. Je regarde les étoiles en pensant qu'en NZ, on ne voit pas les mêmes... Je suis à l'ouest. Pas physiquement mais mentalement. J'ai l'impression que j'ai laissé la moitié de moi-même à Auckland. Un peu comme une séparation, et je suis

30. Retour en France - juillet 2008

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 Au menu : - Bœuf séché et magret de canard avec salade maïs et concombre - Porc à la mongole - Sélection de fromages - Assortiment de desserts - Le tout avec un verre de Bordeaux.       Je suis sur un vol Air France Hong-Kong ------> Paris en classe affaires. Il n'y avait plus de place en économie donc j'ai été surclassée. C'est bien sympathique mais j'ai passé 10h de vol dans le rang du milieu (alors que j'avais pris hublot à la base) et leur écran ne fonctionnait pas donc je n'ai pas pu ni voir de films ni voir notre trajet. Heureusement j'avais ma PSP donc j'ai joué. Ça m'agace toujours quand je suis en avion ou en train et que les gens qui sont côté fenêtre dorment, lisent ou travaillent. Pendant que je rêve d'avoir leur place. Je finis toujours avec un torticolis quand je sors d'un avion mais c'est tellement beau et tellement rare de voler !     J'ai pleuré une bonne partie du trajet, malgré le plus beau traje

29. C'est bientôt la fin

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     Je suis tata deux fois ! Mon grand frère est papa !        J’ai rencontré un gars super sympa au club quand je dansais. On a bien discuté et, jour de chance (encore un), il travaille chez Qantas. Pour ceux qui ne connaissent pas c’est une compagnie aérienne Australienne. Il m’a donné sa carte car je lui ai parlé de mon départ et que je n’avais pas encore mon billet. Mon salaire d’hôtesse me paie mes loyers ce mois-ci et le reste je garde pour quelques sorties et mes billets d’avion. Je suis allée le voir plus tard à son guichet et il m’a réservé un billet pour le 23 juillet ! Je le paierai quand j’aurais les sous, avant mon départ. Il m’a sauvé lui !        Je pars un mois avant la fin de mon visa car la famille prépare une fête surprise pour les 50 ans de maman. Je lui ai dit au tel (je l’appelais d’une cabine téléphonique chaque mois pour lui donner les nouvelles) que je revenais pour noël elle sera vraiment surprise comme ça !        1 er juillet. J’ai arrêté avec Nath

28. Nathan

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     Nathan. Mon gros crush. Il est venu au club avec un ami, me dit qu’il est célib, on s’échange les numéros et il m’invite au restau le soir-même. En fait il a une copine depuis 3 ans. Mais tant pis, ça fonctionne très vite entre nous, on est chauds bouillants, on a plein de trucs en commun, notre vision de la vie, du voyage, des enfants, notre passion pour Star Wars (et vous me connaissez, ce n’est pas négligeable !) . On finit chez lui à se chauffer à la main (car jai arrêté ma pilule et zut faut que je la reprenne !). Ce beau brun aux yeux bleus, gentil (si l’on occulte le fait qu’il est infidèle), intelligent, drôle… est irrésistible.      Très vite on s’est attachés et mon départ prochain l’a rendu triste. On s’est vus 2 fois avant que ça copine ne revienne et il a pleuré les deux fois puisqu’on n’allait pas se revoir. Il fallait qu’on arrête là. Bon sauf que c’est lui qui me relance et me réinvite au restau.   Dans 3 jours Clémentine part d’Auckland pour l’île du sud. El

27. Mai 2008

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 Pour résumer ce mois de mai :   - Sorties avec Clémentine (restau, bars, boîte, billard, ciné) régulières et se marrer tout le temps - Mes soirées écriture du carnet avec plateau de fromages, crackers, raisins et soupe champignons / Origan à l’Occidental - Photoshoot du groupe de R que j’ai organisé au Showgirls - Soirée strip avec deux copines du club à l’Oblivion - Aller encourager une copine pour son combat de Muay-Thaï - Rencontrer Adrian le Suisse-Allemand et passer de très bons moments restau/ sexe. Un mec super ! - Arrêter une danse privée car le gars se remet la bite en place constamment - Me lasser des gars que je rencontre, au bout de 3 messages. Je préfère être toute seule - Regarder SFU en boucle, jouer à GTA et Fable - Envoyer de l’argent en France (car apparemment j’ai des dettes mais je ne sais pas lesquelles) - Flirter et résister avec ce client de banque, régulier qui me prend en danse, à la fin on s’est retrouvés face à face debout à 2 cm de n

26. Tata Alice

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       Voilà ! Je suis tata ! Finalement je suis contente ! Quand ma sœur m’avait appris qu’elle était enceinte je n’avais pas eu la réaction la plus chouette du monde. J’avais à peine donné les félicitations, y’avait eu un blanc, je n’étais vraiment pas ravie. Je m’en veux encore d’ailleurs j’aurais pu être plus sympa et penser à elle plutôt qu’à moi.      Neuf mois plus tard, j’ai hâte ! Hâte de voir ce que ça va donner. L’éducation qu’elle va avoir cette première nièce Marine, ce qu’elle va devenir en grandissant…      Hélène m’a envoyé une photo d’elle et Antoine son compagnon avec leur fille dans les bras. Ça m’a fait pleurer. Tellement bizarre de voir sa grande sœur maman ! Une étape de plus, une famille. Quand j’y pense j’ai l’impression d’être loin (et pas seulement géographiquement clairement), que tout m’échappe. Mais en fin de compte elle est toujours ma sœur et je vais faire en sorte qu’elle et moi on se rapproche. Je serai bientôt de retour en Europe et tout ira bien. 

25. Payer pour ne pas coucher

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Je me suis rendue compte d’un truc au fil des ans qui est assez terrible, et pas dans le bon sens.      Quand je sors avec des mecs, qu’on va boire un verre, manger, faire une activité… Je me démerde pour l’inviter et je paie. Et alors, pourquoi c’est systématique ? Parce que si c’est lui qui m’invite, j’ai l’impression de lui devoir quelque chose et s’il veut m’embrasser ou plus après cette sortie et que je n’en ai pas envie, comme je n’ose pas dire non (et en plus il a payé), et bien je me laisse plus facilement faire.      Mais c’est complètement con ! Me direz-vous. Mais j’en parle car c’est une réalité et je suis certaine de ne pas être la seule à me délester de cette « pression de rendre la pareille » en payant pour mon rencart.      Par contre, d’où cette pression est-elle venue, de qui, de quels moments, je ne saurais vous dire mais ça fait réfléchir !   Je vous rassure, à ce jour (2023) je me laisse gentiment inviter et je sais dire non.